Le groupe local 23 d’Amnesty Togo a organisé une conférence débat, ce samedi 28 juin 2014, à son siège sur le thème « Processus démocratique au Togo ». Cette section locale de Lomé veut susciter en des jeunes l’esprit critique, ainsi ils ont été édifiés sur l’histoire contemporaine politique du Togo depuis son accession à l’indépendance.

Dans son exposé, Majesté Awuté, juriste de son état, avant de revenir sur le cas spécifique du Togo, a mentionné que l’Afrique est marquée par l’absence de la démocratie et de la légalité constitutionnelle. Plus de 264 coups d’état ont marqué le continent dont 3 au Togo.

Des événements qui ont émaillé « l’histoire démocratique » du Togo, l’orateur s’est appesanti sur le soulèvement populaire du 05 octobre 1990, la conférence nationale souveraine du 10 juillet au 28 Août 1991 et le référendum du 27 septembre 1992 avec l’adoption d’une nouvelle constitution. L’attentat de Soudou le 05 mai 1992 contre Gilchrist Olympio, l’assassinat de Tavio Amorin le 23 juillet  et le massacre du 25 janvier 1993 à Fréau jardin (actuelle place Anani Santos Ndlr) ont également retenu l’attention des jeunes.

Mr. Awuté est revenu sur le Togo politique sous Faure Gnassingbé en prenant comme repère le 05 février 2005, date du décès de l’ancien président Gnassingbé Eyadéma.

Même si la  marche démocratique du Togo a, à son actif des avancées, Majesté Awuté conclut que le Togo doit se lancer le défi de conduire les réformes institutionnelles et constitutionnelles consensuelles, d’assurer l’indépendance de la justice, d’achever le processus de la décentralisation et d’améliorer son système électoral.

Voltic Togo