La campagne électorale a été ouverte au Togo depuis le 06 juillet 2013 dans le compte des élections législatives. Après 05 jours d’hésitation et de dialogue, le CST (Collectif sauvons le Togo) annonce son intention d’entamer la campagne électorale.

Après plus de 5 jours de dialogue, le CST dit ne constater aucune évolution majeure de la situation sociopolitique au Togo. Jil Bénoît Afangbédji du CST dit tenir le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé pour responsable et l’accuse d’être « un obstacle rédhibitoire à la démocratie au Togo ».

« C’est pour faire face à cette entreprise machiavélique de perpétuation d’un règne politique monarco-despotique, inique et désuet, les forces démocratiques décident unanimement de prendre part à la prochaine compétition électorale, avec la ferme détermination de mettre fin à l’immobilisme et au conservatisme de ceux qui considèrent que le Togo est leur patrimoine privé et les populations togolaises leurs sujets », c’est en substance, la déclaration du Collectif sauvons le Togo, lue par Jil-Bénoît Afangbédji. L’information  a été donnée au cours d’une conférence de presse le 11 juillet 2013 à Lomé.

Pour le CST, la CENI n’a pas été responsable du rejet des listes, après explication de la présidente de la Commission au cours des discussions tripartites. Selon les responsables du Collectif, tout a été tramé entre le ministère de l’administration territoriale et la Cour constitutionnelle.

A en croire les responsables du CST, les points portants sur la composition de la CENI ; sur la réhabilitation des listes recalées du CST, sur le redécoupage électoral, sur l’attribution de 16 sièges de députés au Grand Lomé, ont tous essuyé une fin de non-recevoir de la part du Chef de l’État

Selon le Codonateur général Me Zeus Atta Ajavon, le président de la CVJR, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan a aussi tenté toute la journée du 10 juillet de rencontrer le Chef de l’État sur ces points mais n’a obtenu aucune réponse. Le CST dit avoir aussi introduite une demande d’audience à la présidence sans obtenir jusqu’alors de feedback.

« Visiblement, le pouvoir veut qu’on se fâche et quitter le processus électoral », a dit Me Zeus Atta Ajavon avant d’ajouter « nous allons à ces élections en rang de bataille et nous allons les gagner ».

Agbéyomé Kodjo, président d’OBUTS dit être rassuré que le CST va gagner ces électiosn législatives. « S’ils tentent de voler, ils trouveront garçons sur leurs chemins », a-t-il martelé. Aussi, il a appelé les togolais à plébisciter les candidats sur la liste CST mais aussi Arc-en-ciel.

Au Togo, les élections législatives ont été repoussées au 25 juillet et la campagne au 23 juillet 2013.

Voltic Togo