Au Togo, les forces de l’ordre et de sécurité étaient à l’école des droits de l’homme. Elles ont été, au cours d’une journée d’échanges, rappelées à mieux se comporter sur le terrain des opérations, pour une meilleure collaboration avec les civiles.
Ces corps habillés ont été nommément cités dans un rapport de la société civile togolaise pour avoir perpétré des violations des droits de l’homme sur le terrain des opérations. Le 20 août 2019, à se fier à un reportage de la télévision nationale, le ministre togolais des droits de l’homme, Christian Trimua et son collègue de la sécurité et de la protection civile Yark Damehane ont organisé une journée de causerie débat entre société civile et corps habillés, à Lomé.
Cette séance aurait permis aux corps habillés de se familiariser de plus en plus avec les notions des droits de l’homme et le respect des valeurs démocratiques.
« Le premier exercice des forces de sécurité c’est d’abord l’exercice de liberté. Ce sont les forces de l’ordre qui font les droits de l’homme et donnent le cadre d’exercice de ces droits », a expliqué le ministre des droits de l’homme, chargé des relations avec les institutions de la République, Chritian Trimua.
« La pratique des formes les plus violentes et radicales des contestations politiques et de remise en cause de l’autorité de l’Etat, ont conduit à mettre à mal les efforts du gouvernement en faveur de l’apaisement et de al cohésion nationale. C’est dans ce contexte difficile et donc très délicat que nos personnels sont appelés à agir pour maintenir l’ordre et la sécurité au quotidien parfois, au prix de leur propre vie », a fait observer le ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Yark Damehane..
« Mais, je reste profondément persuadé que l’ordre n’est pas l’ennemie de la liberté car l’un ne peut aller sans l’autre », a renchéri le Général.