Crédits: Affiche du mouvement "Nubueke"

Le Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé a décidé d’une grâce présidentielle à 18 détenus et une liberté provisoire à 26 autres. Parmi eux, les frères du mouvement « Nubueke », arrêtés dans le cadre des manifestations qu’a connues le Togo depuis Août 2017.

« Le Chef de l’Etat a décidé donc d’accorder la grâce présidentielle à dix-huit (18) prévenus déjà jugés et condamnés, purgeant leur peine dans les prisons civiles de Mango et de Sokodé« , stipule le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres du 30 Janvier 2019.
« En outre, le Président de la République a expressément demandé à l’autorité judiciaire de faire mettre en liberté provisoire, les personnes faisant l’objet d’une procédure d’information judiciaire pour des faits criminels, en prenant toutefois soin de préserver les droits des victimes s’agissant de la suite des procédures engagées« , précise le communiqué qui ajoute que cette décision a été annoncée et s’inscrit  dans « le souci d’un apaisement du climat sociopolitique très tendu dans le pays depuis les événements du 19 août 2017« .
Les 26 inculpés relèvent des prisons civiles de Mango, Bafilo, Sokodé et de Lomé. Ainsi, Messenth Kokodoko et Joseph Eza qui sont dans une procédure criminelle, ou encore, Assiba Johnson et Foly Satchivi, condamnés dans le cadre des manifestations politiques pourraient recouvrer la liberté.
Joint par la rédaction d’Africa rendez-vous, Me Raphaël Kpande Adzaré un des avocats du Conseil, souligne ne pas avoir encore confirmation mais cela pourrait bien être le cas.
Voltic Togo