Les victimes des évènements politiques  de 2005 interpellent le gouvernement togolais. Ils disent exiger une justice et la fin de l’impunité toujours monnaie courante.

Les victimes ne sont autres que ceux et celles des violences intervenues au lendemain de la mort de l’ex-président Eyadéma et le coup d’Etat de son fils Faure Essozimna Gnassingbé.

A Lomé, les victimes élèvent encore leurs voix. Au cours d’une rencontre avec la presse, mercredi 28 Janvier 2015, ils ont appelé  le gouvernement togolais à honorer de son engagement de prise en charge spéciale des personnes en situation vulnérable avant la fin 2014 et à mettre en œuvre la décision de la Cedeao de juillet 2013 qui stipule que l’État togolais doit instruire les plaintes de ces victimes afin de mettre fin à l’impunité au Togo.

« Quand l’Etat togolais ne respect pas le droit, cela veut dire que lui-même cautionne l’impunité », a fait relever le pote-parole des victimes Komlan Akpéko.

A en croire André Kangni Afanou, Directeur exécutif du  Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), les avocats des victimes sont dans un flou suite au silence des autorités juridictionnelles pour enclencher la procédure.

Au total 72 plaintes ont été introduites à Lomé, à Atakpamé et Amlamé.

Au Togo, les élections présidentielles ont souvent été émaillées de violences. Cette de  2005 s’est soldée avec la mort de plus de 500 personnes, selon une mission de l’ONU.

Photo: Une victime faisant son témoignage
Voltic Togo