L’ex commandant Olivier Poko Amah incarcéré pour avoir tenté d’inciter l’armée togolaise à la révolte a été relaxé vendredi 14 février 2014. Cette remise en liberté provisoire un contexte assimilable à une pression qui ne dit pas son nom.

Le président de l’ASVITO (Association des victimes de torture) connait (enfin) une liberté, du moins provisoire. C’est l’arrêt rendu en fin de journée par la Cour d’appel de Lomé. Il devra retrouver sa famille après quelques mois de privation de liberté tout en restant sous contrôle judiciaire.

Selon ses avocats, aucune injonction ne lui est faite. Seulement, il est à retenir que cette relaxation intervient au moment où la Cour de justice de la CEDEAO est depuis quelques jours dans les murs de Lomé statuant sur des dossiers sur lesquels elle est saisit.

L’arrêt, précisons-le, intervient à la veille de la visite au Togo de Flavia Pansieri, Haut-Commissaire Adjointe aux Droits de l’Homme du 17 au 20 février 2014.

L’autre fait marquant qu’il importe aussi de souligner est la « disparition » du journaliste Félix Nahm Tougli, de la radio Légende Fm (ex Nostalgie) régulièrement convoqué au SRI pour l’écouter sur l’interview qu’il a faite à l’ancien Commandant Poko.

Le Commandant Olivier Poko Amah rappelons-le a été placé sous mandat de dépôt et transféré à la prison civile de Lomé lundi 27 Mai avant d’être transféré à la prison civile de Mango, plus de 470 Km au nord de Lomé.

Voltic Togo