Les leaders et membres de l’opposition ont commencé par défiler à la primature. Une concertation est ouverte entre le gouvernement, les partis politiques de l’opposition et le parti au pouvoir pour plancher sur les éventuelles réformes à opérer avant les élections à venir.
L’élection présidentielle, selon l’agenda républicain doit se tenir en 2015. Bien avant, c’est aussi plausible d’organiser les élections locales. Et pour cela, le Premier ministre (photo) « sur instruction » du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, « écoute » les préoccupations de la classe politique togolaise., notamment ceux représentés à l’Assemblée nationale.
Le bal a été ouvert le 13 mars 2014 avec l’ANC-Alliance nationale du changement de Jean-Pierre Fabre. Pour ceux-ci, il faut bien créer un cadre formel dans lequel les discussions vont se dérouler.
La Coalition Arc-en-ciel va plus loin et réclame un cadre ad’hoc qui devra faire la synthèse des travaux effectués dans les cadres de discussions antérieures (CPDC1, CPDC rénové et CPDC rénové doté de moyens).
A l’UFC-Union des forces de changement (allié du pouvoir), la cloche résonne autrement. « Il ne faut plus créer un cadre dans lequel on va s’atteler à rechercher le sexe des anges ou à savoir qui doivent en être membres ».
Le parti au pouvoir et ADDI devront être reçus le 14 Mars à la Primature.
Depuis quelques semaines, l’opposition appelle à un dialogue pour préparer de façon consensuelle les échéances. Pour le Chef de l’Etat, l’Assemblée nationale est le cadre propice pour mener les discussions.
Le parti au pouvoir la majorité parlementaire écrasante avec 62 sièges.