Depuis quelques mois, la reprise d’un « dialogue franc et sincère » est devenu le choux gras des formation politiques de l’opposition. Le pouvoir en place (depuis 1967) est accusé de donner avec la main gauche et retirer avec la droite. Faux rétorque, Éric Kpadé, du bureau central du RPT.
Reçu sur une radio locale à Lomé le week-end dernier, Éric Kpadé n’a cessé de marteler l’implication « forte et personnelle » du Chef de l’État togolais dans une dynamique constante de dialogue avec la classe politique togolaise. D’ailleurs a-t-il affirmé, l’UFC (Union des forces de changement) discutait discrètement avec le pouvoir de Lomé 2.
A en croire l’ancien député et militant d’UNIR (Union pour la République, ancien RPT), les discussions se menaient entre les deux partis politiques depuis lors et dit être surpris qu’il y ait eu un éclatement à l’UFC avec la création de l’ANC, parti des dissidents. Chaque parti avait 5 représentants, selon les propos d’Éric Kpadé qui indique qu’à l’éclatement de l’UFC, 4 personnes de leurs représentants se sont retrouvés dans les rangs de l’ANC.
Éric Kpadé n’a pas pour autant donné des précisions sur les personnes de l’UFC qui discutaient « secrètement » avec le pouvoir RPT.
Devra-t-on le rappeler, le 26 mai 2010, le Chef de l’Etat toglais Faure Gnassingbé, chef de file du Rassemblement du peuple togolais (RPT), signait en grande pompe un accord politique avec Gilchrist Olympio, président de l’UFC.
A la veille de l’ouverture de la campagne pour les législatives 2013, un nouveau dialogue devra s’ouvrir en début de semaine, sous la médiation de Mgr Nicodème Barrigah, président de la CVJR (Commission vérité justice et réconciliation)