Un cadre restreint va encore réfléchir sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles à opérer au Togo. Les membres ont été nommés par décret présidentiel ce mardi 03 Janvier 2017, en Conseil des ministres.
Il s’agit de personnalités bien connues de la scène sociopolitique togolaise. L’ancien Premier ministre Arthème Séléagodji Ahumey-Zunu et l’ancien ministre de l’économie et des finances Adji Oteth Ayassor reviennent ainsi aux affaires. A ceux-ci, sont ajoutés le président de l’Université de Lomé, Prof. Dodzi Kokoroko et ses collègues Professeurs. Kpodar Adama et Batchana Essohanam. A cette vague sont aussi nommés Dr Ikoude Ihou, Afande koffi et Yabre Dagoh.
Ces nominations viennent ainsi donc renforcer les propos du Chef de l’État togolais Faure Essozimna Gnassingbé, de vouloir faire les réformes telles prescrites par l’Accord politique global d’Août 2006 mais, sur propositions des « Universitaires », malgré les rappels du Chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre et de toute la classe politique togolaise.
Ceci intervient dans un contexte où le discours à la Nation du Chef de l’État est très attendu au Togo et largement commenté sur les réseaux sociaux.
Le rapport des travaux de la CVJR déposé depuis Avril 2012 recommandait de manière urgente, les réformes institutionnelles et constitutionnelles mais, Lomé semble tergiverser. En 2018, devront avoir lieu les élections législatives. Les locales sont devenues un serpent de mer.
