Un réseau panafricain de journalistes pour la paix et la non-violence électorale a été lancé officiellement  le 6 novembre 2018 à Lomé. Ce réseau, a en croire ses initiateurs, va permettre de créer une synergie d’actions positives pour la promotion de la non violence, du vivre ensemble et de la paix sociale.

« Dans la circonstance de la recrudescence de la violence et de fragilité de la paix, les médias  ont un rôle considérable à jouer dans la résolution des crises politiques sans cesse renouvelées que connaissent nos pays », a dit El Hadj Moshood Boukari, le président du réseau panafricain des journalistes, pour expliquer le bien fondé de ce réseau.

« Actuellement, dans un contexte de communication où l’information va à toute allure comparable à celle de la lumière et n’est plus l’apanage de nous journalistes, mais de tout le monde y compris le paysan au fin fond du dernier village, notre métier de leader d’opinion devient de plus en plus difficile dans ce monde exacerbé par les conflits, le terrorisme, la pauvreté et la méfiance », a-t-il souligné.

Selon ses explications, à part  leur mission traditionnelle qui est celle d’informer, d’éduquer et de divertir, le journaliste doit être un artisan de paix et de la non-violence.

Ce réseau porté sur les fonts baptismaux va également permettre de faire la sensibilisation, la formation et l’information sur la problématique de la violence. Il va favoriser la promotion des textes africains et internationaux sur les vertus de la paix et la sécurité.

La création de ce réseau intervient dans un contexte où le Togo s’active dans l’organisation contestée d’élections locales et législatives.

Voltic Togo