Le parti au pouvoir au Zimbabwe continue par souffler le chaud et le froid. La situation reste tendue au sein de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF). 

Le dernière épisode de cette descente aux enfers du parti de Robert Mugabe est la publication dans la presse par Didymus Mutasa, ancien secrétaire administratif du parti, dénonçant la purge dont il a été victime en décembre, au sein du part. Il y cite des noms les accusant d’avoir semé la discorde et la haine dans la perspective de prendre le contrôle du parti.

Au sein du parti, de nombreux cadres proches de l’ancienne vice-présidente, Joice Mujuru, sont accusés de complot contre le chef de l’Etat et mis à l’écart. Parmi eux, une dizaine de ministres.

Des langues se délient sur cette descente aux enfers jamais notée mais estiment qu’il est trop tôt pour assister à une scission officielle du parti au pouvoir. Mais, la probabilité pour la Zanu PF d’avoir deux candidats pour un même poste lors des élections partielles du mois de mars est fort probable. D’autres parlent encore de début de rébellion.

Voltic Togo