Le Togo, petit pays d’Afrique de l’ouest d’environ 7 millions 500 mille habitants regorge plus de 400 titres d’informations. 13 nouveaux récépissés ont été accordés de mai 2015 à avril 2016, c’est ce qui ressort d’un rapport rendu public ce 03 mai 2016, à Lomé, par l’Observatoire togolais des médias (OTM).

Selon le rapport sur l’état de la presse au Togo, lu par le président de l’OTM, Augustin Sizing (photo), seulement une centaine de quotidiens, de bihebdomadaires, d’hebdomadaires, de bimensuels et de publications spécialisées paraissent plus ou moins régulièrement.

La presse écrite s’est taillé la part du lion alors que les médias ont presque tous, les mêmes difficultés liées aux ressources humaines et matérielles ainsi qu’au manque de professionnalisme.

Le rapport n’a pas passé sous silence les convocations de directeurs de publications à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), au Service de renseignement (SRI), la réticence de quelques journalistes à répondre aux convocations de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) mais aussi, le non-respect des règles d’éthique et de déontologie.

Dans son intervention, la Secrétaire générale de l’UJIT, Patricia Adjisseku a relevé que cette célébration doit également être pour les journalistes, une occasion de réflexion sur l’usage réel faite de cette liberté de presse. L’Union a dit son engagement de reprendre dans les prochains jours et avec les autres organisations de journalistes, les négociations collectives.

L’édition 2016 de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, faudra-t-il le rappeler, est placée sous le thème «  Accès à l’information et aux libertés fondamentales : c’est votre droit ! ».

Voltic Togo

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