François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International

La situation des droits humains au Togo n’a pas évolué ces cinq dernières années, c’est l’analyse faite par Amnesty International (AI). Dans un rapport publié le 04 mai dernier, AI relève une situation de stagnation et indique que les autorités n’ont pas respecté les engagements pris devant la communauté internationale il y a cinq ans, lors du passage du Togo, à l’Examen périodique universel (EPU) de 2011.

Le rapport intitulé « Togo, Droits humains : encore un long chemin à parcourir », fait ressortir que les autorités de ce pays de l’Afrique de l’ouest ont ignoré ou partiellement mis en œuvre la plupart des recommandations et engagements.

Au moment où le pays s’apprête à passer son second cycle de l’EPU entre octobre et novembre prochain, l’organisation de défense des droits de l’homme, revient sur les violations des droits humains au Togo.  » Ces cinq dernières années, les forces de sécurité ont tué et blessé plusieurs personnes lors de manifestations pacifiques, des journalistes et des défenseurs des droits humains ont été arrêtés « , dénonce François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International.

 » Les conditions carcérales ne répondent pas aux normes internationales et l’impunité pour les violations des droits humains a persisté « , ajoute-t-il, avant de suggérer à la communauté internationale d’être  » plus vigilante pour suivre l’évolution de la situation des droits humains au Togo « .

Comme autre recommandation, Amnesty International invite le Togo à, mieux protéger les populations sans aucune discrimination basée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou d’opinion.

Voltic Togo