La consommation de stupéfiants n’est pas sans conséquences sur l’organisme. Si nombreux sont ceux qui savent que cela induit des troubles mentaux, la mort n’est pas à écarter. Au moins 500.000 décès sont recensés dus à la consommation de la drogue.
Ce 26 Juin 2019, dans au moins 250 villes de 90 pays dans le monde entier, des activistes donnent la voix pour ne plus être dans une démarche de « rejeter » les consommateurs de stupéfiants mais, de les assister.
Il est grand temps selon ces activistes, de cesser la stigmatisation et l’exclusion sociale es consommateurs de stupéfiants mais de les assister pour se ressaisir et ne pas sombrer.
« Dans un climat politique mondial où l’espace de l’activisme est de plus en plus menacé, la solidarité internationale est plus importante que jamais. Aujourd’hui, nous sommes unis d’Amsterdam à Nairobi en passant par Buenos Aires, de New York à Bangkok, et nous élevons nos voix collectives qui ne seront pas réduites au silence pour réclamer avec force que cessent la répression et les sanctions en tant qu’instruments de contrôle des drogues. Nous appelons les gouvernements à mettre fin de manière urgente à la guerre contre la drogue qui a échoué et qui est catastrophique. Des centaines de milliers de vies en dépendent », a dit dans une déclaration parvenue à Africa rendez-vous, Ann Fordham, directrice exécutive du Consortium international des politiques en matière de drogue (IDPC).
Le rapport annuel de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime publié ce 26 Juin 2019 souligne que le nombre de décès liés à la drogue a atteint 585 mille en 2017 seulement.
Mais, selon ce rapport, la plupart de ces décès auraient pu être évités si les services de santé et de prévention de la surdose étaient disponibles. Le rapport est un verdict dévastateur sur l’échec des mesures répressives de contrôle des drogues visant à éliminer le marché des drogues illicites, la demande et l’offre de drogues dans le monde ayant atteint des sommets sans précédent.