Du 27 au 29 mai 2014 se sont réunis à Accra, au Ghana sous l’égide de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), des experts qui planchent sur la fourniture de services et les politiques. L’objectif, améliorer les stratégies de prévention, de traitement et de prise en charge des populations vulnérables face au VIH/SIDA en Afrique de l’ouest et du Centre

Tout le monde s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique d’atteindre l’objectif d’une génération sans SIDA. Pour le directeur de la Mission de l’USAID en Afrique de l’Ouest, Alex Deprez, il est essentiel d’adopter des approches ciblant les populations clés, souvent victimes d’une forte marginalisation, difficilement accessible et au sein desquelles l’on enregistre le plus grand nombre de nouvelles infections. «Une affectation adéquate de ressources à la prévention et à la prise en charge de ces populations vulnérables, aurait un impact positif au-delà même de ces populations» a renchéri le fonctionnaire de l’USAID.

Contrairement aux idées véhiculées, la prévalence de l’infection à VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre demeure faible. Sur les 24 pays subsahariens, 12 ont un taux national inférieur à 2% sur l’ensemble de leurs populations.  Toutefois, la prévalence chez les couches vulnérables est 3 à 30 fois plus élevée par rapport à la population générale.  Devant un tel constat des experts conviennent que des actes significatifs doivent être posés.

Soulignons que l’atelier d’Accra est organisé grâce au financement du Plan d’Urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR), en partenariat avec Johns Hopkins University, Family Health International et Futures Group.

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