Missèbo, un quartier de Cotonou, réputé pour son marché de friperie et ses nombreux braquages, a été hier mardi 06 août 2013, le théâtre d’une nouvelle attaque des malfrats. Mais ils ont raté leur cible, un opérateur économique nigérian. Seulement, son véhicule immatriculé ‘’Ip AA11-10’’ a été criblé de balles.

Ils ont programmé emporter toutes les recettes du tenancier d’un magasin à Missèbo, un homme d’affaires qu’ils auraient déjà ciblé. Mais celui-ci a, semble t-il été plus malin qu’eux. En effet, faisant irruption avec des Kalachnikos dans le magasin, ils se sont saisis d’une sacoche qui contenait de l’argent, mais pas autant qu’ils l’espéraient. Courroucés, ils ont contraint le tenancier à se porter vers son véhicule, le brutalisant et lui intimant l’ordre de leur remettre les fonds qu’il aurait cachés la-de dans.

Toutes les lamentations du tenancier à les persuader qu’il n’a plus de sous dans le véhicule n’ont pas calmé les ardeurs de ces visiteurs. C’est au cours de cette séquence que les forces de l’ordre sont intervenues pour les surprendre. Selon le commissaire central adjoint de Cotonou, Gaudens Sèbo, les malfrats ont été, avant d’opérer, informés de ce que leur victime ‘’brasse’’ de l’argent. Ils sont arrivés sur les lieux au moyen d’une moto. « Grâce à la collaboration des populations, nous avons pu mettre en déroute ces hors la loi. J’invite les populations et les usagers des marchés Dantokpa et Gbogbanou à dénoncer tous ceux qui vont perturber leur quiétude. Il faut qu’elles nous accompagnent dans notre mission sécuritaire » a-t-il conclu

Fouille systématique des véhicules

Un embouteillage monstre a été observé dans l’après-midi de ce mardi aux alentours de Missèbo, Dantokpa et d’Akpakpa. Et pour cause, lors de l’intervention des forces de l’ordre sur les lieux du braquage, tous les véhicules en direction d’Akpakpa et de Missèbo étaient stoppés pour une fouille systématique. Les motocyclistes n’étaient pas du reste. Ils ont eux aussi fait l’objet d’un contrôle policier. Autant de choses qui ont perturbé la circulation pendant plus d’une heure. « Tous les motocyclistes qui passaient, devraient s’arrêter pour une fouille de la police. On nous fouille jusqu’au slip » a témoigné un usager de la route. « Ensuite, ces forces de l’ordre nous demandent de trainer notre moto sur une centaine de mètres avant de la redémarrer. C’était trop sérieux » a ajouté un conducteur de taxi-moto.

Source: Le Matinal

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