Depuis le lundi, les activités académiques sont perturbées au collège d’enseignement de Houéyogbé, situé dans le département du Mono. Et pour cause, les élèves ont organisé une série de mouvements de protestation.
Le mardi, ils ont fermé tous les accès aux différents bureaux du collège, notamment celui de leur surveillant général, et se sont mis dans la rue, branchages en main, pour dire «assez» à ce qu’ils appellent des actes d’escroquerie et de vol de la part du surveillant. Au cours de la journée d’hier, mercredi 24 avril, des informations qui nous sont parvenues, font toujours état de la perturbation des cours. En effet, tout serait parti de la perception d’un certain nombre de frais que le surveillant leur aurait extorqués. Il s’agit d’abord des droits de scolarisation qui seraient plus élevés que ce qui a été fixé par le gouvernement. Ceci, sur initiative dudit surveillant général. Les manifestants parlent également des frais qui leur sont exigés avant l’attribution des numéros matricules. Un autre sujet les fâche. Il s’agit d’une affaire de bois. Aux dires des manifestants, le surveillant général aurait coupé des arbres au sein du collège pour en faire des meubles personnels. Ils exigent alors le retour des bois dans le patrimoine du collège. Voilà qui doit interpeller les autorités béninoises en charge de l’éducation au secondaire pour le retour d’une ambiance favorable aux activités académiques au Ceg Houéyogbé.
Article paru dans « la Nouvelle Tribune »