Le gouvernement béninois, à travers le programme Appui à l’application des lois sur la faune et flore au Bénin (Aalf-Bénin), renforce la lutte contre la criminalité faunique. Dans sa répression, la justice béninoise a condamné dix sept (17) trafiquants en juillet 2018 pour  commercialisation illégale de trophées d’éléphants.

Cinq (5) trafiquants ont été jugés par le tribunal de Parakou dont trois (03) condamnés à 24 mois de prison fermes et les deux autres à 12 mois d’emprisonnement assortis de sursis.

Le tribunal de Ouidah aussi a condamné les six (06) autres trafiquants, dont un roi, à 24 mois d’emprisonnement ferme.

Le tribunal de première instance de Cotonou a, quant à elle, condamné six (06) trafiquants d’ivoire à trois (03) mois d’emprisonnement ferme.

Pour avoir touché à la biodiversité, les dix sept (17)  trafiquants doivent payer plus de trente millions de FCFA à l’Etat béninois.

Ainsi, les braconniers de Parakou doivent payer une amende 14 millions de Francs CFA et ceux du Cotonou, sont contraints à payer 5 millions de Francs CFA. Pour les six autres de Ouidah, ils doivent payer chacun 500 mille Francs CFA d’amende et en plus des 10 millions de Francs CFA fixés par le tribunal.

Notons que la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin et son texte d’application, classe l’éléphant dans la catégorie des espèces entièrement protégés.

Voltic Togo