Patrice Talon, Président du Bénin

Le Bénin va produire de l’énergie non polluante à base de résidus agricoles. Pour un coût global d’un peu plus de 14 milliards de FCFA, le pays s’appuie sur des partenaires en développement pour pouvoir fournir l’énergie de manière durable aux ménages.

Le projet qui veut permettre au Bénin de diversifier les sources d’approvisionnement énergétiques et assurer l’énergie de manière durable aux populations, va s’en doute permettre aussi au pays de réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre (GES) dans le secteur de l’énergie. Un document a été signé en ce sens avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Au Bénin, c’est environ 8 millions de tonnes de résidus agricoles qui sont disponibles chaque année dans le pays, mais seulement 55% sont utilisés dans les zones rurales à travers diverses activités, laissant près de 3,5 millions de tonnes de résidus en putréfaction dans les champs. Le projet va donc permettre de convertir cette quantité importante en énergie propre.

D’un coût global de 29 622 602 $ US, soit un peu plus de 14 milliards de FCFA, le projet est financé par le Fonds pour l’environnement mondial, le Gouvernement du Bénin, le PNUD et la Communauté électrique du Bénin (CEB). Il sera exécuté dans quatre (4) communes pilotes du Bénin notamment Kalalé, Djougou, Savalou et Dassa-Zoumè.

D’ici à 2021, selon Cotonou, quatre (4) installations pilotes généreront 76 651 MWh d’électricité. Ces 4 installations pilotes auront une production annuelle de 24.498 MWh sur 15 ans, évitant ainsi l’émission de 329.981 tonnes de CO2.

Voltic Togo