72 heures après le départ forcé du désormais ex-président du Burkina-Faso Blaise Compaoré, la situation ne semble pas être sous contrôle. Dimanche, l’armée a dispersé une foule devant la radio télévision nationale, faisant au moins un mort.
La contestation n’a pas baissé à Ouagadougou. Après les boulets rouges sur Compaoré, c’est au tour du lieutenant-colonel Zida d’en essuyer. Le nouvel homme fort du pays des hommes intègres, s’est accaparé du fauteuil présidentiel. La population dit y voir une confiscation de leur victoire face à Compaoré. Elle réclame le retour à l’ordre constitutionnelle avec une transition qui prenne en compte toutes les composantes de la société.
Le nouveau chef militaire, 49 ans, dit promettre un processus « démocratique » mais le doute plane encore.
Dimanche 02 Novembre, la population étatit une fois encore montée au créneau réclamant son départ, L’armée qui tentait de disperser la foule devant la RTB, a causé au moins 1 mort.
Le désormais ex-président Blaise Compaoré lui, a trouvé refuge à Yamoussokro en Côte d’Ivoire.
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