Des badauds qui applaudissent un cortège funèbre non pas pour rendre hommage au mort mais plutôt pour apprécier ces femmes qui montrent leur seins ou des couples improvisés qui font l’amour devant tout le monde dans une boite de nuit : ces scènes font désormais parties du quotidien dans les grandes villes de Brazzaville ou Pointe-Noire au Congo.
Les Congolais sont apparemment abonnés aux sensations fortes, après les femmes aux fesses toujours plus rebondies, c’est l’exhibition qui semble la nouvelle tendance, l’un ne va pas sans l’autre diront certains. Tout compte fait, des scènes obscènes aussi bien dans les rues que dans les night-clubs et bar font la joie des curieux, badauds et autres férues de sexe.
Plusieurs vidéos diffusées sur you tube, montrent le phénomène : dans un cortège funèbre des femmes se sont soudain dénudées la poitrine pour montrer leurs seins aux passants, sans la moindre gêne. Est-ce une nouvelle manière d’afficher sa douleur face à la perte d’un l’être cher ? Les choses ne s’arrentent pas la, cette fois, un groupe de jeunes gens assis à un bar après une inhumation, passe à l’action. Un couple dans le groupe après avoir bu plusieurs bières s’est mis sous les applaudissements de leurs amis et des passants à essayer plusieurs positions du Kama-soutra, sans que personne ne soit offusqués, au contraire ils étaient félicités et encouragés.
Dans les boites de nuit, dès que le soir tombe, dans ce qui est appelé salon VIP, les tenanciers des lieux ont exploité le filon pour remplir leurs établissements. Passé minuit, plusieurs couples de fortune se forment pour des sortes de compétitions sexuels devant les personnes présentes dans la boite, chacun rivalisant d’adresse pour s’attirer les « bravos » car à la clé il y a des récompenses pour les meilleurs : Argent, numéro de téléphone d’une personne nantie. Pour aller plus loin, de petits salons cachés par des rideaux sont aménagés pour les personnes « pus discrètes ‘ qui voudraient faire l’amour tranquillement ou en regardant les autres sur scène.
Pour certains tout ceci était prévisible car depuis longtemps la musique locale contribuait à ce style de dérive, prenez par exemple « Mwan na tikaka moke, sima ekoli… » (L’enfant que jai laissée petite, son postérieur a grossi.) ces paroles d’une chanson de l’artiste musicien congolais Werrason , ou « Kipé ya yo », titre d’un autre artiste congolais, JB Mpiana. « Pesa mokongo, tanda biloko … » (donne le dos, et étale les choses).Ces chansons aux paroles plutôt explicites sur lesquelles tout le monde se déhanche, surtout les femmes aux postérieurs fournies qui bougent comme si elles imitaient l’acte sexuel.
Même les chansons d’entrainement de l’armée ne sont faites que des paroles obscènes .Mœurs, vous avez dit ? un mot qui n’appartient plus au vocabulaire local.
Source: Marichesse
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