En Côte d’Ivoire, le phénomène du harcèlement sexuel prend des proportions inquiétantes. Selon des chiffres publiés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) Côte d’Ivoire, au moins 4 élèves sur 10, sont victimes de harcèlement sexuel.

« Chaque jour, il m’attendait devant l’école. Il me disait qu’il m’aimait et il m’invitait à le suivre. J’avais trop peur de le dire à qui que ce soit. Je ne l’ai même pas dit à ma mère », raconte  Pascale, jeune fille de 16 ans qui a été agressée sexuellement par un homme à Odienné, ville située à 867 km, au nord d’Abidjan. Pascale était tombée enceinte, a perdu son bébé et ne continue ses études que grâce au soutien des services sociaux.

Un peu comme Pascale dont les propos sont rapportés par UNICEF Côte d’Ivoire, elles sont nombreuses, ces jeunes filles, victimes de harcèlement sexuel et de viol et qui, souffrent le martyr en leur fort intérieur.

Des voix s’élèvent pour contrer ce phénomène qui va crescendo.

Les harceleurs, il faut le préciser, sont notamment leurs camarades garçons, surtout les professeurs à travers les notes de classe. Le harcèlement sexuel se manifeste par  des promesses de récompenses, implicites ou explicites, faites dans le but d’obtenir un accord quant à une demande de caractère sexuel.

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