Des Ghanéens sont descendus dans les rues de la capitale ce 4 août 2021 au nom du mouvement #FixTheCountry. Ils disent réclamer de meilleures conditions de vie qui s’érodent encore sous le poids de la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Ils étaient des centaines à envahir les rues. Les recommandations des jeunes manifestants sont bien perceptibles sur des pancartes qu’ils ont arborées. Sur certaines, on pouvait lire « meilleure redevabilité dans la gouvernance; nous demandons une bonne redistribution des dividendes de la vente du pétrole ou encore justice pour Kaaka, un activiste du mouvement #FixTheCountry, assassiné dans la région Ashanti.
Pour ces manifestants, il est nécessaire de laisser libre cours à la liberté d’expression et de presse. « Nous sommes pour le Ghana, ni pour le NPP, ni pour le NDC ».
« Je pourrais ne pas rentrer de cette manifestation vivant à la maison. Et si c’est le cas, Maman, souviens-toi que je suis mort en me battant pour la cause des futures générations », portait un manifestant sur sa pancarte.
Le mouvement #FixTheCountry a pris de l’ampleur depuis le premier trimestre 2021 et s’attaque aux problèmes sociaux qui disent-ils, rongent les Ghanéens.