Des milliers de Nigérians célèbrent la déesse de l’eau qu’ils considèrent comme « mère de l’humanité ». Comme chaque année et ce, depuis 32 ans ils se sont retrouvés encore le 17 Août 2018, à la rivière sacrée d’Osogbo, dans le sud-ouest du Nigeria, pour célébrer Osun, grande déesse Yorouba de la fertilité et de l’eau.

Cette célébration qui est en fait un pèlerinage, est réservée au groupe ethnique yorouba, originaire d’Afrique de l’Ouest et qui compte aujourd’hui environ 40 millions de personnes, dont l’immense majorité vit au Nigeria.

Le tout, rime avec sacrifices la plupart du temps pour permettre aux femmes d’avoir de la prospérité. Une fille vierge, l’Arugba, dont le visage est recouvert d’un épais tissu brodé, jusqu’à la rivière où vit l’esprit de la déesse de l’eau, femme de Sogo, dieu du feu et du tonnerre. Elle doit déposer des offrandes constituées de talque, patate douce, de boissons Gin et des poulets décapités, dans le lit de la rivière sacrée.

Sur la rive, une femme bien debout, arrive à lire l’avenir dans les noix de kola, pendant que des centaines de personnes viennent récupérer de l’eau dans des bidons en plastique. Des femmes, en transe, doivent être tenues de force pour ne pas se noyer en s’offrant à la rivière.

Voltic Togo