La Namibie a organisé des élections présidentielle et législative le vendredi 28 novembre 2014. Fait marquant, les électeurs n’ont pas eu à utiliser ni des bulletins de vote, ni à mettre leur doigt dans de l’encre indélébile. Tout s’est passé sur des écrans. Ce vote électronique est une première sur le continent africain. 1,2 million de Namibiens ont pu choisir leurs représentants à partir de 4.000 bureaux dotés de machines équipées d’écrans tactiles.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Africa Rendez-Vous, l’organisation panafricaine paxafricana de l’ancien secrétaire de l’organisation de l’unité africaine (actuelle union africaine), Edem Kodjo, se réjouit de cette option technologique de la jeune république namibienne. » Dans une Afrique dans laquelle une partie non négligeable des différends politiques meurtriers naissent des contestations électorales, le continent devrait s’approprier à juste titre cette technologie électorale » a indiqué le communiqué.
2015 et 2016 seront pour plusieurs pays, des années de joutes électorales. Par exemple durant plus d’une année, l’opposition togolaise a contesté dans les rues à travers des marches heddomadaires, la victoire de l’actuel président Faure Gnassingbé. Avec l’état des routes et l’accès difficile à certaines régions, l’adoption du vote électronique serait pour plusieurs états africains, gage de résultats qui puissent faire l’unanimité entre les candidats aux élections.
Rappelons que dans bien de pays africains, notamment le Kenya, l’enregistrement électronique des électeurs et l’utilisation des moyens satellitaires pour compiler les résultats sont déjà des réalités.
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