Le Président ghanéen John Mahama annonce aux partenaires occidentaux et aux pays qui voudront aider le Ghana que dans la quête du développement économique, son pays ne se laissera pas détourner par ses partenaires.

Mahama a fait cette déclaration à la presse le mercredi dernier après son périple qui l’a conduit au sommet de l’Union Africaine en Ethiopie, en France et surtout au Japon, pays dans lequel il a participé à la  cinquième Conférence internationale de Tokyo sur le développement africain (TICAD). Dans l’Empire du soleil levant, le Président ghanéen a négocié avec le gouvernement japonais pour relancer le soutien de ce dernier dans le cadre des prêts « Yen ».

A ce qui s’apparente à un compte rendu de sa mission à ses concitoyens, le président Mahama a rappelé que quand bien même le Ghana sollicite l’appui des partenaires au développement, les intérêts du Ghana doivent prévaloir en tout moment.

Il expliquera que lors des discussions, ils ont parlé «…d’une situation gagnant-gagnant ». Sur ce point,  « je veux dire aucun pays n’est une maison de charité pour que quelqu’un prenne de l’argent et vienne vous le donner gratuitement. Il s’attend à ce que son initiative lui bénéficie », a précisé le président Mahama.

Avant le Japon, le président Mahama a été en France. Là, il a rencontré plusieurs chefs d’entreprises tels que la Société Générale, Bolloré, Total, Crédit Agricole. Pour couronner cette visite officielle, il a d’abord participé à une conférence dont le thème est  « Afrique: nouvelles opportunités, nouvelles perspectives politiques» et rencontré des ambassadeurs africains en poste en France.

Enfin, rappelons qu’en marge du sommet de TICAD, le Président ghanéen a eu des entrevues avec certains de ses homologues africains, dont Yayi Boni du Benin et Faure Gnassingbé du Togo. Rien n’a filtré de ces discussions mais tout porte à croire que le projet de modernisation du corridor Abidjan-Lagos en une autoroute à 6 voies serait au menu des entrevues.

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