Samia Nkrumah, la présidente nationale du parti historique, Convention People’s Party (CPP) au Ghana, réfute les accusations portées contre elle de gérer le parti de manière autocratique.

 A l’origine de cette affaire, trois vice-présidents du CPP, Susan Adu Amankwah, Rodaline Ayarna et Kweku Oteng Anane ont accusé Samia Nkrumah de diriger le parti d’une façon arbitraire mais aussi de ne pas considérer des dirigeants élus du parti.

Dans une lettre les plaignants ont demandé au Conseil des anciens du parti d’interpeller Mme Nkrumah pour qu’elle cesse de manipuler le parti dans les prises de décisions. Pour les trois signataires, Samia Nkrumah est en train de créer des structures personnelles pour pouvoir favoriser sa propre désignation comme la candidate présidentielle du parti en 2016.

En s’inscrivant en faux contre les accusations portées contre elle, la fille de l’ancien président ghanéen, Kwame Nkrumah a rappelé qu’aux cérémonies marquant le 66e anniversaire du CPP, elle a été entourée par de hauts dirigeants du parti. Et à Samia de s’interroger « comment ce rassemblement aurait-il été possible s’il n’y avait pas de collaboration entre les divers membres du parti ? » En minimisant ces accusations, Samia Nkrumah a plutôt affirmé qu’il est important pour leur formation politique de se focaliser sur les questions portant sur le développement national au lieu des crises internes.

A Accra, pour Africa Rendez-vous

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