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Le débat est encore très houleux au Ghana sur la question des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queers, intersexes et asexuelles (LGBTQ+). Un avocat, défenseur des droits de l’homme a invité ces personnes à se faire soigner car il dit les considérer comme des malades.

« Jusqu’en 1952, l’homosexualité était classé parmi les troubles de santé mentale« . Ces propos de Moses Foh Amoaning, le Secrétaire général de Droits sexuels humains appropriés et valeurs familiales sur son compte Twitter. Il l’a encore martelé alors qu’il était invité sur Joy Fm, une radio populaire au Ghana. « Vous vivez avec cette situation, ne venez pas nous faire que c’est normal, que c’est un mode de vie ou encore que c’est une bonne pratique« , a laissé entendre le défenseur des droits humains.

« Allez-vous faire traiter. Ce n’est pas encore grave si vous refusez de le faire. Mais ne le revendiquez pas comme un droit ou une règle à laquelle nous autres devrons nous conformer », a-t-il martelé.

Les propos de Moses Foh Amoaning ont choqué d’autres activistes qui arguent que le défenseur des droits humains, un Albinos, ne devrait pas adopter cette position pendant que les LGBTQ+ mènent des combats en faveur des personnes dont leurs droits sont aussi brimés tout comme lui, un Albinos.

Au Ghana, un projet de loi est déjà sur la table des députés pour réprimander toute personne se réclamant des LGBTQ+. Tout contrevenant encourt jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.

Voltic Togo