Agnès Alidjinou, présidente de l’association JEFIFA

L’association jeune fille, femme d’avenir (JEFIFA) veut contribuer à la lutte contre la cybercriminalité au Togo. Elle a organisé à cet effet, une journée de concertation avec les acteurs de la cybersécurité à Lomé, le 27 novembre 2020.

Pour Ruben Bossendju Monama, initiateur de la campagne africaine contre la cybercriminalité, l’objectif poursuivi est de mettre en place des stratégies de mobilisation et des moyens pouvant leur permettre de réussir leurs activités.

« De nos jours, nos mamans, nos consœurs, et surtout ceux qui sont illettrés, sont souvent confrontés au problème de la cybercriminalité sur les réseaux sociaux à travers la téléphonie mobile et l’internet », a mentionné Agnès Alidjinou, présidente de l’association JEFIFA.

Elle explique que suite à des appels téléphoniques, des inconnus proposent du travail ou des services en contrepartie d’un rendez-vous. Et, elle s’indigne qu’une fois allées, les filles sont victimes de braquages, de mort tragique ou encore agressées et violées.

Mlle Alidjinou fait comprendre qu’il y en a aussi qui subissent des chantages de la part de leurs ex parce qu’elles ont décidé de ne plus continuer la relation. « Ces hommes vont jusqu’à publier les photos compromettantes de la femme sur les réseaux sociaux, ce qui porte atteinte à l’intimité de la femme », a-t-elle déploré.

JEFIFA entend lancer 26 séries en langues locales.

« Dans ce combat pluriel, le cinéma a un grand rôle et ça se passera par des productions de qualité de films et des scénarios pertinents qui seront susceptible de faire un revirement, afin d’amener les concitoyens à changer de comportement face à ce fléau qui gangrène nos économies », a renchéri le chef division de la promotion et diffusion à la direction nationale de la cinématographie, Elénoutépé Kodjovi Amegan.

Voltic Togo