Koffi Kounté, ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), contraint à l’exil après avoir dénoncé son rapport falsifié, peut rentrer au Togo. La déclaration a été faite au palais des nations unies à Genève en Suisse par le directeur de cabinet du ministère des droits de l’homme.
C’est à Blaise Komlan Narhe-Messan, directeur de cabinet du ministère des droits de l’homme de faire cette déclaration alors que le département avait été interpelé sur l’indépendance de l’institution.
« Koffi Kounté peut rentrer à tout moment au Togo (…) après son départ du Togo, des missions ont été dépêchées pour rassurer M.Kounté des mesures de sécurité prises. Son épouse vit au Togo et vaque librement à son activité professionnelle comme conseillère judiciaire à la cour suprême« , a dit le directeur de cabinet.
« L’ancien président reste donc libre de renter à tout moment au Togo« , a ajouté M. Narhe-Messan.
Au ministre des droits de l’homme Christian Trimua de renchérir: « si mon ami Koffi Kounté veut rentrer au Togo, je pourrai moi-même aller le chercher.
En 2012, devra-t-on le rappeler, après avoir révélé des actes de torture dans l’affaire Kpatcha, Koffi Kounté, le président de la Commission nationale des droits de l’homme au Togo s’est réfugié en France alors que le gouvernement avait lui, rendu public qui n’intègre aucunement les allégations de torture.
Quant à ce qui concerne l’indépendance de la CNDH, le ministre Trimua a souligné qu’il n’y a aucune volonté depuis 32 ans que cette Commission existe au Togo, de faire objet de représailles.
Selon M. Trimua, le gouvernement n’a aucune emprise sur la CNDH et que contrairement aux 9 membres évoqués comme étant fonctionnaires de l’appareil de l’Etat, ils sont plutôt 6.