Une insuffisance de moyens financiers risque de mettre en péril l’objectif que s’est fixé ONUSIDA d’éradiquer le VIH/Sida d’ici 2030. C’est ce qu’a révélé le nouveau rapport de l’Agence onusienne en charge de la lutte contre cette pandémie. Les pays les plus riches sont très attendus à la conférence internationale sur le Sida qui se tient du 23 au 27 Juillet 2018 à Amsterdam, au Pays-Bas.

Intitulé « la lutte contre le Sida en danger », ce rapport rendu public le 18 juillet 2018 à Genève, indique que le monde a besoin d’un investissement de 18 milliards de dollars par an, pour s’éloigner du VIH/Sida.

Selon l’ONUSIDA, les objectifs de contrôle épidémiologique fixés pour 2020 ne pourront pas être atteints, à moins d’accélérer de façon intensive la lutte sur la période 2018-2020. « Sans un regain de solidarité des États les plus riches de la planète, pour augmenter les ressources financières du Fonds mondial, le sida risque de rebondir« , prévient l’Onusida.

Le rapport fait noter que seulement la moitié des traitements antirétroviraux disponibles dans le monde, est financée par le Fonds mondial, qui répartit les contributions financières des États les plus riches.

Mais selon Global fund advocates network (GFAN), une alliance internationale de 250 organisations de lutte contre les grandes pandémies, c’est à l’occasion de la 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondiale de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, prévue pour 2019 en France, que le G7 pourra démontrer sa volonté de venir à bout du sida.

Voltic Togo