Des responsables et membres de la société civile africaine sont en réunion à Lomé sur la fiscalité et les industries extractives. Le constat est le même, il y a de l’évasion fiscale dans la quasi totalité des pays. Les participants élèvent leurs voix et dressent des stratégies.

Que ce soit au Bénin, au Niger, au Cameroun, au Sénégal, au Mali, au Tchad ou encore au Togo, la fraude est une pratique partagée. L’Etat a fui ses responsabilités en matière de culture fiscale et de lutte contre la corruption encourageant un certain nombre de flux illicites. Selon un rapport du Global Financial Integrity (GFI), l’Afrique a perdu 1,5 mille milliards de dollars entre 1980 et 2009 à cause de flux financiers illicites et presque deux tiers de ces flux proviennent des secteurs extractifs à l’échelle continentale.

A Lomé, les participants réfléchissent sur les voies et moyens pouvant leur permettre de lutter efficacement contre les flux financiers illicites, l’évitement fiscal, la fraude fiscale et les secteurs extractifs en Afrique.

Vue des participants
Vue des participants

Pour y arriver, les participants examinent collectivement l’état des lieux actuel des flux financiers illicites en Afrique, échangent sur des études de cas avant de formuler des stratégies d’actions. Ils envisagent aussi établir des alliances et mouvements pour la campagne pour la justice fiscale en Afrique.

Voltic Togo