« Comprendre l’Union africaine, partager l’agenda 2063 », c’est le thème d’une conférence publique organisée par le club union africaine Togo, ce vendredi 15 janvier à l’université de Lomé. A en croire, Bijou Assogbavi (Photo), le président du club, il était question d’expliquer le fonctionnement de l’Union africaine (UA), de susciter le débat et d’inciter les politiques à faire de l’institution continentale, un vrai instrument d’intégration.

La conférence a été animée par l’ambassadeur Amoko Virginie Kouvahe, ancienne représentante du Togo, auprès de l’UA. Elle a fait noter à l’assistance que l’Union africaine s’est donné une vision, « celle d’une Afrique intégrée prospère et pacifique dirigée par ses propres fils et représentant une dynamique sur le système international ». Cette vision est contenu dans un document technique appelé « Agenda 2063 ».

Pour réussir cette vision, Amoko Virginie Kouvahe estime que les défis relatifs à la disponibilité des fonds pour financer les programmes et projets, à l’unité entre les nations, à la paix et à la sécurité doivent être d’abord relevés. A en croire l’inspecteur général des missions diplomatiques, l’Afrique regorge de ressources pour atteindre ses objectifs, mais le manque de volonté des dirigeants africains rend difficile le passage à l’action. « Avec les potentialités, l’agenda 2063 reste quand même un rêve réalisable si chacun y met du sien », a-t-elle déclaré.

L’Union africaine est là pour donner des pulsions directives, mais c’est aux Etats de les mettre en action, a conclu Amoko Virginie Kouvahe.

Voltic Togo