Ghislain Koffi Nyaku, Directeur exécutif du CACIT

Tout n’est pas rose au Togo mais, il y a de bonnes pratiques. De bonnes pratiques en terme de suivi des recommandations du Comité contre la torture (CAT). Ces bonnes pratiques, le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) a été invité à les partager avec les défenseurs des droits de l’homme à Cotonou au Bénin.

C’est à cet exercice que s’est livré Ghislain Koffi Nyaku, directeur exécutif du CACIT, les 5 et 6 février 2020, par le biais du réseau SOS Torture de l’Observatoire mondial contre la torture (OMCT).

« Nous travaillons en synergie avec toutes les organisations membres du réseau, pour faire avancer le travail des droits de l’homme dans chaque pays« , a expliqué M. Nyaku.

« Nous sommes à Cotonou en tant qu’expert sur les questions de mécanisme de protection des droits de l’homme pour aider nos collègues de la société civile béninoise pour voir dans quelle mesure améliorer leur accompagnement aux autorités dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des recommandations du Comité contre la torture« , a-t-il ajouté.

Pour Ghislain Nyaku, il s’est donc agit de partager à Cotonou, les bonnes pratiques du Togo en matière de collaboration avec les autorités, en matière de professionnalisation renforcée de la société civile, en matière de plan d’actions à mettre en œuvre en tant qu’acteurs de la société civile et les interactions avec d’autres acteurs pertinents.

Cette mission du CACIT au Bénin s’explique aussi par le fait que le Bénin est appelé à répondre des recommandations formulées à son endroit par le CAT, en Mai 2020.

Le 6 février, un atelier a donc rassemblé officiels étatiques et acteurs de la société civile pour réfléchir ensemble sur les voies et moyens pouvant leur permettre de collaborer mais aussi, répondre aux recommandations.

La question de traitements inhumains et dégradants des enfants en milieu carcéral a été l’une des vives préoccupations de la rencontre de Cotonou.

Voltic Togo