Le Groupe de réflexion et d’action femme, démocratie et développement (GF2D) insiste sur l’importance d’une CEDEAO des peuples. Les responsables ont à cet effet initié depuis le 22 Mars 2018, une rencontre régionale sur la carte nationale d’identité biométrique et les tracasseries aux postes frontaliers dans l’espace.
Cette rencontre, selon les responsables du Groupe, s’inscrit dans le cadre d’un projet intitulé « Promotion citoyenneté communautaire à travers la sensibilisation sur la carte d’identité biométrique et la lutte contre les tracasseries aux postes frontaliers du Togo » et ceci, dans une dynamique globale d’appui à la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest.
« La libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO est une condition sine qua non pour l’intégration des peuples et pour la CEDEAO des peuples que les Chefs d’Etat de la sous-région appellent de leurs vœux. Nous avons constaté à la suite d’une étude que la CEDEAO doit lutter contre un certain nombre de tracasseries aux frontières de nos pays lors des traversées ou échanges commerciaux », a fait noter la Secrétaire générale du GF2D, Michelle Aguey.
Ces tracasseries aux postes de frontière, selon des experts, se font observer à travers des extorsions de fonds ou de bagages, des prélèvements illicites, des rackets systématiques, du harcèlement de tout genre et parfois, des violences physiques.
Au Togo, les autorités disent être animées d’une volonté politique à contribuer pour contribuer à faire véritablement de la CEDEAO, une des peuples. Le gouvernement dit s’engager à œuvrer davantage pour la réalisation des actions prioritaires concernant la libre circulation des personnes et des biens, la mise en application du droit de résidence et d’établissement et surtout, l’opérationnalisation de la carte d’identité biométrique.
Avec ses partenaires, le GF2D entend former les acteurs concernés par les questions de mobilité dans l’espace seront formés, ferme des sensibilisations en direction des pour qu’elles puissent connaitre le contenu du protocole de la libre circulation des personnes et des biens, connaitre les documents de voyage exigés.
« La sensibilisation portera également sur les enjeux de la carte d’identité biométrique, harmonisée et adoptée par la CEDEAO pour faire face aux tracasseries que rencontrent les citoyens lors de la traversée. Nous allons mettre au niveau des frontières, des espaces qui permettront aux victimes de pratiques néfastes de pouvoir signaler ces abus et lutter contre l’impunité », explique la Secrétaire générale du GF2D.