Palais des Nations à Genève

Le Niger a passé son examen périodique universel (EPU) devant le Conseil des droits de l’hommes des Nations Unies à Genève. Le Togo, la Côte d’Ivoire et les Iles Marshall  sont les trois États qui ont constitué le groupe de rapporteurs « troïka » pour l’examen du Niger.

A la tribune de Genève le 3 mai 2021, Niamey dit faire face depuis 2015 à une insécurité née de son voisinage avec certains pays qui constituent des graves foyers de tension. Pour Boubakar Hassan, Ministre nigérien de la Justice et Garde des Sceaux, le pays paie un lourd tribut de cette guerre asymétrique qui lui est imposée au point où dit-il, le gouvernement consacre « plus de 17% du budget de l’Etat à la sécurité ».

Sur le terrain, le pays veille aux actions « de résilience des populations et au respect par les Forces de défense et de Sécurité des droits de l’homme et du droit international humanitaire », a précisé le Ministre.

Le Comité contre la torture s’est inquiété des conséquences disproportionnées de l’état d’urgence en vigueur et régulièrement reconduit dans les régions de Diffa, de Tillabéry et de Tahoua.

A la tribune de Genève, Niamey s’est réjoui du satisfécit de la communauté internationale après la tenue des dernières élections présidentielles, législatives et locales, qui ont été « jugées par des nombreux observateurs nationaux et internationaux comme libres, transparentes et crédibles ».

Avant 2021, le Niger a été examiné à la tribune de Genève en 2016 et a reçu 168 recommandations et toutes acceptées à l’exception d’une.

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