Les efforts du gouvernement togolais pour mettre fin à la torture ne semblent pas perceptibles. Pour l’Association des victimes de tortures au Togo (ASVITTO), le Togo est plutôt un très mauvais élève et lui donne un score de 2 sur 10 en matière de respect de la convention contre la torture et son protocole facultatif.
A en croire l’Asvitto, cette évaluation fait suite au mépris du gouvernement vis-à-vis des recommandations des institutions internationales, et au refus de mettre en application les mesures et recommandations internationales sur la Covid-19 pour la protection des prisonniers.
Pour les responsables de l’Association, cela traduit une absence de volonté politique.
L’Asvitto dit regretter que des victimes de torture soient toujours en prison et laisse entendre que les actes de tortures et les mauvais traitements continuent avec l’impunité garantie aux auteurs, malgré les recommandations des institutions nationales internationales de droits de l’homme.
Toutefois, pour l’association des victimes de tortures au Togo, il convient de reconnaître que le cadre normatif et institutionnel du Togo relatif à la lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants est acceptable.