L’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté une déclaration politique sur la couverture sanitaire universelle (CSU) au cours de son Assemblée générale qui s’est tenue le 23 septembre 2019 à New York aux États-Unis d’Amérique.
Intitulée ‘‘Couverture sanitaire universelle: Agir ensemble pour bâtir un monde en meilleure santé’’, c’est une déclaration qui sollicite l’engagement de tous les États membres à fournir des financements appropriés et durables. Ils devront également assurer, d’ici à 2030, la totalité de l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive.
A se fier à la déclaration, les Etats membres de l’ONU devront accentuer leurs actions autour de certains points essentiels. Entre autres, adopter des mécanismes qui garantissent l’autosuffisance financière de chacun à payer les soins de santé, mettre en œuvre des interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies, renforcer les effectifs, les infrastructures et les capacités de gouvernance dans le domaine de la santé.
Selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, cette déclaration est un accord inédit en ce qui concerne la santé universelle mais également une vision pour la couverture sanitaire universelle d’ici à 2030.
Pour le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, il est important de mettre l’accent sur la protection de la santé et pas uniquement sur l’acte de soigner la maladie.
Selon lui, assurer une couverture sanitaire universelle n’est pas seulement un impératif moral mais également un impératif économique. « Nous ne voulons pas la santé pour un petit nombre mais la santé pour tous, riches comme pauvres, urbains comme ruraux », a indiqué le directeur de l’OMS.
