Une jeune écolière / Photo: UNICEF Timothy Webster

Chaque 16 juin est célébrée la Journée de l’enfant africain (JEA). Le fonds des nations unies pour l’enfance a une fois encore saisit l’occasion pour plaider en faveur de l’éducation des enfants du continent. Dans un communiqué de presse parvenu à Africain, cette agence onusienne invite les gouvernements africains à investir davantage pour assurer une éducation de qualité aux enfants.

Sur 49 pays africains, seulement 9 ont consacré 20 % ou plus de leurs dépenses publiques à l’éducation, tandis que 24 pays se sont engagés à consacrer au moins 15 % de leur budget national à l’éducation. Pendant ce temps, 6 pays ont consacré moins de 10 % de leur budget national à l’éducation. Une situation qu’il faut redresser selon l’UNICEF car « l’éducation est essentielle pour développer le capital humain nécessaire à la prospérité du continent ».

Ce faible investissement des gouvernements dans l’éducation des enfants a des impacts négatifs sur le progrès scolaire de ces enfants. Sur le continent, quatre enfants sur cinq âgés de 10 ans sont incapables de lire et de comprendre une histoire simple, comme le rapporte l’UNICEF.

La commémoration de la Journée de l’enfant africain est une occasion en or pour rappeler une fois encore aux décideurs politiques, leur responsabilité vis-à-vis des enfants. Il est désormais impérieux pour les gouvernements africains d’accroître l’attention budgétaire accordée à l’apprentissage précoce et à s’engager à allouer au moins 10 % des budgets de l’éducation à l’enseignement préscolaire mais aussi, de renforcer la transparence et la responsabilité dans la planification, la budgétisation et la gestion du système éducatif.

Le Togo quant à lui, a élevé à 11,7% le budget alloué à l’éducation primaire et secondaire, entre 2020 et 2024.

Investir davantage dans les enseignants et élaborer des plans clairs pour financer leur recrutement, rétention et développement professionnel devrait également être une des priorités.

Voltic Togo