Le président malien Ibrahim Boubacar Keita debout devant une fosse commune après l'attaque le 23 mars, dans le village d'Ogossagou, près de Mopti, où plus de 130 villageois peuls, y compris des femmes et des enfants, ont été tués. Présidence du Mali, AFP

Le Mali continue sa lutte pour réduire considérablement la violence communautaire. Et ce, avec l’appui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Un programme de réduction de violence communautaire (CVR) mis en place se poursuit à Soufouroulaye, dans la région de Mopti, dans le centre-sud du Mali.
A la date du 8 novembre 2019, 347 ex-combattants, dont 17 femmes, ont pu être inscrits au programme. « 272 armes à feu et 1556 cartouches ont été recueillies auprès des derniers arrivants », a fait savoir la Minusma dans une note parvenue à la rédaction d’Africa rendez-vous.

A en croire la Mission, trois projets à impact rapide d’un montant de 100 millions de F CFA, ont été financé pour l’amélioration des conditions de vie sur le site de cantonnement avec l’adduction et la distribution d’eau potable ainsi que la sécurisation du périmètre.

Le Mali est souvent le théâtre de conflits communautaires. « Dans le centre du Mali, les violences communautaires ont, en 2018, tué plus de 200 civils, chassé de chez elles des milliers de personnes, détruit les moyens de subsistance et provoqué la généralisation de la famine », lit-on dans un rapport de Human Rights Wath publié en décembre 2018.
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