Arriver à faire soigner les Béninois si non, tous les Béninois sur le territoire national, c’est l’ambition que nourrit le Chef de l’État béninois, Patrice Talon. Il a une fois encore insisté sur ce vœu alors qu’en déplacement hors du pays, précisant qu’il a à cet effet, fait entamer la rénovation des infrastructures existantes.
Le mal est profond, le président béninois le reconnait. l’offre sanitaire dont profite la population n’est pas à la hauteur des attentes. » Il faut l’avouer, les centres de santé ou les hôpitaux ne fonctionnent pas bien« , a reconnu le président Béninois au micro de nos confrères de Radio Vatican en marge de son voyage à Rôme, chez le Pape.
» L’offre de soins n’est pas de qualité. Ceux qui ont les moyens de se faire soigner hors du Bénin, ce sont les privilégiés du système. Il s’agit du Président de la République, des membres du gouvernement, de leurs familles et proches, des fonctionnaires qui ont le droit et qui bénéficient des évacuations parfois de longue duré« , a fait observer le numéro1 béninois. « Alors que le grand nombre est sujet à de nombreuses maladies sans soins, et le paludisme fait beaucoup de dégâts. Pour peu que nous parvenions à consacrer nos ressources à améliorer l’offre sanitaire, nous allons résoudre les problèmes de santé pour un grand nombre« , a-t-il ajouté.
En revanche, il dit avoir pris des décisions pour renverser la tendance. « J’ai décidé de réduire les dépenses consacrées aux évacuations, pour les consacrer à l’amélioration de notre système de santé. En deux ans, nous avons réduit de moitié notre budget consacré aux évacuations et nous l’investissons dans l’amélioration de l’existant », a-t-il dit.
Pour le président béninois, le pays a une carte sanitaire appréciable et ne manque pas d’infrastructures.
Outre le volet sanitaire, Patric Talon a évoqué d’autres sujets brûlants de l’heure, notamment sa vision de développement, les réformes entamées par son administration, le schisme religieux au sein de l’église catholique mais aussi.
« Je fais tout pour réussir à transformer mon pays, à donner une autre dynamique, à lancer mon pays sur la voie d’un réel développement (…) Mais nous avons abordé une autre phase de la vie du Bénin où chacun peut espérer pour les siens et pour ses enfants. Je m’y emploie « , a-t-il renchéri.
