Un traité de libre échanges a été signé le 10 juin dernier, à Charm-El-Cheikh, en Egypte, entre 26 pays d’Afrique (orientale et australe). La fondation Pax Africana salut cette initiative panafricaine et appelle à aller au-delà du Traité.

Selon la Fondation, ce traité dit « tripartite », a le mérite « d’avoir été porté sur les fonts baptismaux par 26 Etats africains parmi lesquels on retrouve des pays incontournables dans la production des matières premières ainsi que ceux qui sont en pointe dans le domaine de l’industrialisation « .

Pax Africana espère que le Traité de Charm-El-Cheikh pourrait  » introduire d’importantes innovations dans l’architecture générale du commerce sur le continent africain « , estimant le potentiel du marché intra-africain de près d’un milliard de consommateurs, mais malheureusement qui demeure sous-exploitées.

 » Accord d’avenir pour l’Afrique d’un point de vue commercial « , c’est sous cet angle que l’organisme créé par Edem Kodjo, voit le texte de Charm-El-Cheikh. La fondation espère que l’Afrique  » gagnerait à s’étendre suivant la règle des cercles concentriques à l’ensemble des 54 Etats « .

 » Plus unie, l’Afrique devrait ainsi peser dans le commerce mondial, plus que les 2% que lui attribuent les statistiques « , conclut Pax Africana.

Notons que le traité a été signé entre les pays du Marché commun des États d’Afrique australe et de l’Est (Comesa), de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), soit plus de 625 millions d’habitants et plus de 1000 milliards de dollars de PIB.

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