Children with lesions, one of the symptoms of Monkey Pox, during an outbreak in the north of the country. Monkeypox is a viral disease, related to smallpox. It can be transmitted from animals to humans, usually via contact with infected bushmeat or by being bitten or scratched by an infected animal. Human to human transmission can occur via respitory droplets (requiring prolonged face-to-face contact). The disease is usually found in central and west Africa although the central African strain is more likely to be fatal with about 10 to 15 percent of infected people dying from Monkeypox. *** Local Caption *** africa health disease children

Le virus de la variole simienne, appelé Mpox, a franchi les portes du Togo. Le 17 mai 2025, les autorités sanitaires ont confirmé deux cas dans la capitale, Grand Lomé. Le premier cas est une femme de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe. Le deuxième, selon des sources, n’est autre que son époux. Tous deux sont actuellement pris en charge par les structures sanitaires compétentes. A la date du 26 mai 2025, au moins 8 cas sont recensés.

Classé comme une urgence de santé publique par l’Organisation mondiale de la santé, Mpox est causé par un virus proche de celui de la variole humaine, mais généralement moins grave. Il est déjà signalé dans 15 pays du continent africain, et sa présence au Togo appelle à une vigilance renforcée.

La maladie se manifeste par une fièvre, une fatigue générale, des maux de tête, des douleurs musculaires, ainsi qu’une éruption cutanée débutant souvent au visage avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Les lésions peuvent s’accompagner de ganglions (boules au cou ou sous les aisselles). La durée de la maladie varie entre 2 à 4 semaines.

Comment se transmet le Mpox ?

Le virus se transmet principalement par contact direct avec les boutons, les croûtes ou les sécrétions d’une personne infectée, par les gouttelettes respiratoires (en parlant, criant, toussant, éternuant), par rapports sexuels, avec ou sans pénétration (le multipartenariat) étant un facteur aggravant, par le partage de linge ou d’objets contaminés (draps, vêtements, serviettes), et par la consommation de viande mal cuite issue d’animaux infectés.

Des mesures à adopter immédiatement

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une stricte observance des mesures barrières afin d’éviter la propagation du virus, notamment dans le Grand Lomé où les deux cas ont été détectés.

Il est donc urgent pour la population de se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savon, de porter un masque surtout dans les lieux fermés ou à forte fréquentation, de couvrir les lésions, si infecté, et d’éviter tout contact rapproché, de ne pas partager le linge personnel (serviettes, draps, vêtements), d’éviter de consommer de la viande sauvage ou mal cuite et de signaler tout cas suspect aux services sanitaires pour une prise en charge rapide.

Il est également fortement déconseillé de gratter, crever ou raser les lésions, au risque d’aggraver la maladie ou de propager le virus à d’autres parties du corps.

Alors que les services sanitaires sont mobilisés pour contenir cette alerte, la responsabilité citoyenne est désormais en jeu. Il s’agit d’un enjeu de santé publique, et chaque comportement compte. D’après le ministère, le virus circule déjà dans leur environnement. « En respectant les consignes et en signalant rapidement les cas suspects, nous pouvons éviter une flambée épidémique », a-t-il souligné.

Voltic Togo