Le Sénégal est à l’heure d’une explosion sexuelle avec des dérives de tous genres. Si ce ne sont pas des copines qui flirtent entre elles, c’est un couple qui fait l’amour ou encore des séances de tam-tam, diurnes comme nocturne, en public comme en privé et qui sont filmés à l’aide des nouvelles technologies. Des séquences qui n’ont rien à envier aux films pornographiques, sauf qu’elles ne sont pas disponibles sur le marché.

L’érotique est au centre de la vie actuelle sénégalaise. Nous ne sommes plus à l’époque du sexy, plutôt du sexuel. Pratiquement tout tourne autour de la chose sexe. Et l’on ne se prive pas. Surtout que quelques uns veulent immortaliser certaines scènes : d’où une pornographie déguisée.

 Séance de tam-tam avec un vibromasseur

Les Sénégalais ont encore en mémoire cette fameuse séance de tam-tam organisée par des femmes, pour la plupart des mariées, sur une terrasse d’un immeuble. Les dames qui avaient convoqué quelques batteurs, avaient tout planifié. Il fallait venir sans slip, avec des petits pagnes exquis. L’organisatrice avait son vibromasseur pour compléter la danse. Rien que l’ambiance était érotique, et cela se sentait avec le batteur titulaire, qui était le seul habileté à s’approcher des dames et donner des coups de rein à la danseuse du moment (sans se dévêtir tout de même), et qui s’était retrouvé avec un troisième pied sous le pantalon. Ce contact des femmes avec le batteur avait pour effet d’exciter la danseuse qui finit par s’écrouler, les jambes écartées. Elle était alors prête à recevoir quelques coups de vibromasseur. Le tout, copieusement filmé à l’aide de téléphones portables. Manifestation privée certes, mais les images feront par la suite le tour du Sénégal.

 Concours de « leumbeul » à Saly

Pour ceux qui ne connaissent pas, le « leumbeul » est un dérivé de la danse du tam-tam. Sauf qu’ici, pas de gestuel, à part les fesses qu’on fait tourner et qui sont bien entendu exposées au public. A Saly Portudal, le ton est donné depuis fort longtemps. Les week-ends sont hot dans les boîtes de nuit. Il suffit pour un client d’avoir beaucoup de billets de banque à distribuer pour offrir un spectacle d’enfer. Sur un même plateau, il est possible de réunir une vingtaine de « grosses cylindrées ». Comprenez par là des femmes au postérieur bien développé et prêtes à faire tourner les fesses comme une …toupie. Sans slip s’il vous plaît, avec un léger tissu, genre voile, qui laisse tout transparaître. jusqu’à la plus petite pilosité. Certains spectateurs, surtout l’organisateur de ce concours, peuvent se permettre souvent de tâter pour constater la douceur de la chair. Et ces scènes sont immortalisées à l’aide des téléphones portables. Il n’est pas rare de voir un homme faire un tour dans les toilettes pour se soulager après plus d’un demi-heure contact visuel trop intense. La suite de ces soirées chaudes reste dans le secret des dieux.

A côté de ces séances de tam-tam, des ébats entre couple sont souvent filmés et souvent se retrouvent sur le net, parfois posté par une connaissance qui a eu l’idée de dérober les images envoyées via bluetooth ou infrarouge. Il est même arrivé que certains se servent de pareilles images pour faire du chantage. Sans compter les filles qui se font filmer à leur insu par un petit-ami vicieux et qui se déambule avec des images dont l’usage est parfois incontrôlé. Ce ne sont pas les exemples qui manquent actuellement au Sénégal.

Ces genres de scènes, même si elles sont réprimées par la justice, se font de plus en plus fréquentes. Elles se pratiquent pour la plupart du txemps dans des endroits privés, loin de tout soupçon. Seulement, la nouvelle technologie a tendance à trahir et à dévoiler au grand jour tout ce qui se fait la nuit. Une pornographie nouvelle formule made in Sénégal.

Africardv avec Marichesse

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