La capitale britannique a abrité le premier sommet international de la Fille. Cette rencontre internationale a eu pour objectif la mobilisation des soutiens nécessaires, à l’accélération de la lutte contre les mutilations génitales féminines ou de l’excision (MGF/E) et le mariage précoce des jeunes filles. Selon les récents chiffres de l’UNICEF, ces fléaux ont connu une diminution notable, mais d’immenses efforts restent à faire, vue la croissance démographique des pays où ces pratiques sont très répandues.

Pour Anthony Lake, le directeur général de l’UNICEF, « Les MGF/E et le mariage précoce causent aux filles un tort grave et irréparable, en les privant de leur droit de faire leurs propres choix et de réaliser leur plein potentiel.» Aujourd’hui plus de 130 millions de filles et de femmes ont subi une forme de MGF/E dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Sur 700 millions de femmes mariées pendant leur enfance, plus d’un tiers d’entre elles l’ont été avant l’âge de 15 ans. Les MGF/E et le mariage précoce exposent ces filles à la déscolarisation, aux violences domestiques et à des complications au cours de leur grossesse et accouchement.

En Afrique, à l’instar du Kenya et de la Tanzanie, la situation a été amélioré grâce à la législation et aux actions communautaires.

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