Les écoles publiques et privées de N’Djamena ont été fermées lundi 16 novembre 2015. Et pour cause, une grève des enseignants pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le mouvement vise à obtenir « l’application de certaines dispositions » relatives au statut particulier des enseignants, entre autres, les primes de transport et les primes de logement.

Les premiers responsables du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) regrettent que le statut particulier adopté en 1992 et qui devait être appliqué graduellement ne le soit pas.

Selon le SET, plus important syndicat de professeurs du Tchad regroupant des professeurs des secteurs public et privé, cette grève d’une semaine « renouvelable une fois » pourrait se muer en « grève illimitée » en l’absence de propositions du gouvernement.

Le mouvement a été largement respecté à l’exception de l’école française. N’Djaména qualifie le mouvement d’ « illégal ». Une note officielle demande à établir « les listes des enseignants absents ayant abandonné leur poste »

Voltic Togo