N’djaména se montre « radical » vis-à-vis de la question du terrorisme dans le pays. Il vient d’introduire la peine de mort dans la loi anti-terrorisme.

L’Assemblée nationale tchadienne s’est levée contre le terrorisme. Jeudi 30 Juillet, l’hémicycle a donné son feu vert au projet de loi. Ce texte reconnait  le droit de manifester et  de faire la grève édicté par la Constitution mais y introduit la peine de mort.

Selon les explications du secrétaire général du gouvernement, Abdoulaye Sabre Fadoul, l’exécutif restait en principe favorable à l’abolition de la peine de mort mais qu’il avait dû revoir sa position compte tenu des « préoccupations de l’opinion publique ».

N’djaména pense avoir trouvé une belle panacée contre le groupe islamiste Boko Haram au centre de plusieurs attentats dans le pays, au Nigeria et au Cameroun.

Le Tchad n’est pas le seul pays africain à adopter cette position. Vendredi 25 Juillet, la Tunisie a aussi introduit la peine de mort dans la loi anti-terroriste.

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