Akossiwa Adolé Akpagana, reine des sciences 2023
Akossiwa Adolé Akpagana, reine des sciences 2023

La deuxième édition du concours « Reine des sciences et technologies » a tenu toutes ses promesses. La cérémonie s’est déroulée à Lomé, le samedi 9 septembre 2023. Elle a vu le couronnement de la reine et de ses deux duchesses. Comme récompense, un chèque de 5 millions de francs CFA a été remis à la Reine, 3 millions à la première duchesse et 2 millions à la deuxième duchesse.

Elles étaient 15 lauréates pour la phase finale et 3 ont été couronnées. Au final, Akossiwa Adolé Akpagana a remporté la couronne de la reine avec une moyenne de 18,07 sur 20. La première duchesse, Félicité Possoli avec 18,03 sur 20 et Grace Dogbé, deuxième duchesse avec une moyenne de 17,87 sur 20. Les 12 autres lauréates ont été aussi récompensées avec une somme de 500 mille francs CFA, chacune.

Ces récompenses versées sur un compte bancaire en leur nom, ne peuvent être touchées qu’après l’obtention de baccalauréat deuxième partie (BAC 2). Elles vont également bénéficier d’un coaching durant leur cursus scolaire.

La reine, Akossiwa Adolé Akpagana est âgée de 14 ans, elle a eu son BEPC au collègue lycée notre Dame de la Trinité à Hédzranawoé à Lomé. Cette jeune fille passionnée des sciences nourrit l’ambition de devenir professeur d’université en mathématique appliquée et plus tard, présidente de la république. « Pour y arriver, je compte continuer mes études jusqu’à avoir mon doctorat et commencer ma carrière de professeur », a-t-elle indiqué.

Pour elle, participer à ce concours et devenir la reine des sciences et technologies, c’est un grand honneur et un moment spécial dans sa vie.

Elle a donc exhorté les jeunes filles à bien exceller dans les matières scientifiques pour pouvoir participer à ce concours aussi. « Ce concours est une mine d’or, ça m’a permis d’avoir confiance en moi, et de savoir vraiment ce que je veux faire dans ma vie plus tard », a-t-elle ajouté.

Pour Abira Bonfoh, présidente de la fondation Assal et député à l’assemblée nationale togolaise, elles, étaient 12 l’année dernière mais cette année, elles sont 15, c’est sans doute, le signe de progrès. « Elles sont riches de leur personnalité, brillantes de leur talents, solides dans leur engagement, drapées dans leur ambition et porteuses de nos espoirs ».

Selon Abira Bonfoh, le concours reine des sciences et technologies a pour ambition d’abattre les croisons entre la science et la société, démontrer que la connaissance n’est pas un domaine réservée à une certaine élite, mais plutôt un bien commun, nécessaire à la vie de chacun.

Il s’agit pour la fondation Asaal, de créer entre ces jeunes candidates, de vrais moments d’émerveillement et de partage d’expériences fascinantes et de rencontres solides de démonstration lumineuse. « Il nous faut sans doute, montrer les sciences et les technologies dans toute leur humanité pour mieux nous préserver de leurs dérives possibles. C’est ainsi que chacun pourra se reconnaître, que chacun pourra mesurer ce qu’elles ont de vulnérable et de beaux », a-t-elle souligné.

Elle fait comprendre que les scientifiques ne sont pas une espèce à part, mais des citoyens, des femmes et des hommes faillibles certes, mais déterminés à repousser les limites des connaissances pour penser l’impensable et rende possible l’impossible. « Nous voulons montrer que la science a démontré qu’elle était notre meilleur allié face à l’inconnu et il nous faut la protéger contre la pression des fausses informations, du relativisme et d’une défiance croissante à l’égard du monde scientifique », a conclu la présidente de la fondation Assal.

Notons que ce concour est à sa deuxième édition. Il vise à susciter l’intérêt des filles pour les sciences et les technologies et à les accompagner dans leur cursus scolaire afin qu’elles parviennent à réaliser leur rêve.

Voltic Togo