50 villages du Togo devront bientôt, être équipés de plateformes multifonctionnelles avec système solaire. Ceci, pour garantir la protection de l’environnement dans les régions du Togo.
Vendredi 31 janvier 2020, le projet d’hybridation des moteurs diesel des plateformes multifonctionnelles avec le système solaire (PHMD-PTFM), a été lancé. C’était à Atakpamé, dans la région des plateaux, plus de 160 km de la capitale.
Selon le ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, David Wonou Oladokoun, ce projet est évalué à 1 milliard 916 millions Francs Cfa. Il vise selon ses explications, à promouvoir l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique comme approche dans la lutte contre les changements climatiques.
Aussi, a-t-il précisé que l’ambition est de réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par les moteurs diesel.
Il s’agit donc concrètement, à en croire le coordonnateur national du projet, Mondjouni Gbingbara, d’installer des équipements solaire, composés des panneaux solaires photovoltaïque, des batteries de stockage et un moteur électrique.
« Ce moteur permet à l’équipement de prendre en charge 80% des besoins énergétiques de la plateforme et dans ce cas, l’équipement diesel ne pourra fonctionner qu’avec environ 20% de l’énergie », a-t-il expliqué.
Mondjouni Gbingbara
Le projet prévoit également l’hybridation de 50 plateformes multifonctionnelles standards avec de l’énergie solaire. L’initiative prévoit aussi l’installation de 50 kits de pompage solaire dans toutes les localités bénéficiaires des PTFM, pour l’approvisionnement en eau potable.
A travers cette initiative du gouvernement togolais, plus de 100 mille personnes vont avoir accès à l’énergie solaire et plus de 53 mille emplois directs et indirects vont être créés.
Le PHMD-PTFM contribue à la réalisation des objectifs du plan national de développement (PND) notamment l’axe 3 concernant la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion.
Le projet est financé par le Fonds de l’environnement mondial (FEM) et va être suivi et supervisé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Voltic Togo