Des centres de santé à vocation publique seront fermés à partir du 13 Mars 2018, sur toute l’étendue du territoire national. Ceci, à l’appel du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) qui réclame la libération d’un enseignant de la faculté des sciences de la santé, gardé au Service de renseignement et d’investigation (SRI) dans une affaire dite de « falsification de notes d’étudiants ».
Au cours d’une grande assemblée au CHU Sylvanus Olympio, lundi 12 mars 2018, les premiers responsables du Syndicat ont indiqué avoir bénéficié du soutien de leurs collègues des centres de santé privés. Seuls les cas d’urgence seront examinés.
Outre les Centres de santé, la morgue de Lomé sera aussi fermée. Et ce jusquà vendredi 16 Mars où le Syndicat appelle à une Assemblée générales pour décider de la suite à donner au mot d’ordre.
Cette décision, apprend-t-on, est motivée par la garde à vue au SRI du vice-doyen de la faculté des sciences de santé, Majesté Ihou Wateba dans une affaire dite de manipulation de notes de deux étudiants de ladite faculté.
Selon les professionnels de la santé, l’affaire, si réelle, est purement académique et aurait pu être réglée conformément aux règles en vigueur à l’Université de Lomé.
Le Front citoyen TogoDebout dont le fils du premier porte-parole David Dosseh est aussi en garde à vue, parle de manœuvres d’intimidations.